Première usine sur le Pôle de la Janais : le chantier Joncoux est lancé

En ce début avril, le squelette de la future usine de production de l'entreprise Joncoux se dévoile sur ce qui était auparavant un parking du groupe Stellantis (ex-PSA). L’occasion de projeter l’image de ce qu’elle sera lors de sa mise en service, prévue au premier trimestre 2025.

La société centenaire a entrepris une démarche bas-carbone dans la conception de son nouveau site de 8000 m2 : utilisation de matériaux biosourcés pour la création d’une façade en ossature bois, toiture équipée de panneaux photovoltaïques pour assurer 25% des besoins en électricité, récupération des eaux pluviales, etc.
Sans oublier l’aménagement d’un espace abrité pour les vélos, de bornes de recharge pour les véhicules électriques ou encore d’espaces végétalisés et arborés privilégiant la biodiversité et les zones d’ombrage. Et aussi l’installation d’une chaudière biomasse et d’un système de ventilation double-flux.

Ainsi, Joncoux place son savoir-faire en termes d'innovation thermique au service des enjeux écologiques, en visant une performance environnementale et des conditions de travail optimales. L'entreprise répond ainsi au défi lancé par le projet de renouvellement de La Janais où se développe désormais un Pôle d'excellence industrielle (PEI).

 De la rue de Redon à Rennes, lors de sa création en 1919, à Noyal-Châtillon-sur-Seiche où elle siège en parallèle de son implantation à Chartres-de-Bretagne, l'entreprise Joncoux fait le choix, comme une évidence, de l'ancrage local, poussé par sa croissance constante et ses capacités de production exploitées au maximum sur ses deux autres sites. Aux côtés de l'usine Safran, qui produira des pièces de moteurs d'avion, et de l'entité bruzoise Les Routiers Bretons, qui établira ici sa plateforme logistique, l'expert en conduits de fumée affirme sa volonté de participer au développement d'un pôle de réindustrialisation décarbonée. Et de se situer en « site pilote », tel que l'ambitionne Gaël Kauffmann, directeur général de Joncoux.

Celle-ci passe, pour Sébastien Séméril, vice-président de Rennes Métropole en charge de l’économie et de l’emploi, par le choix « des mobilités décarbonées et la formation des filières du bâtiment qui auront à connaitre de grandes mutations pour réduire les coûts et les impacts environnementaux ». Par ses prescriptions environnementales, Rennes Métropole vise un projet de réhabilitation de La Janais tourné vers l’avenir en matière d’écologie mais aussi de cohésion sociale, de création d’emplois et de durabilité. Dans les prochains mois, d’autres premières pierres viendront cimenter la culture d’une industrialisation consciente et responsable de ses choix et de ses conséquences.