Y'a de la vie dans les centres sociaux

Ce 11 mars, il y a du monde dans le grand salon de l’Hôtel de Ville. Pas de mariage en vue, mais une union réjouissante : celle de l’Association rennaise des centres sociaux, de la CAF 35 et de la Ville de Rennes.

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Les personnes réunies dans les grand salons de l'Hôtel de Ville à Rennes prennent la pose pour la photo.

Droits réservés : Julien Mignot, Rennes Ville et Métropole

Connaissez-vous l’ARCS ? Derrière ces quatre lettres se cache une association essentielle à la vie sociale des quartiers rennais : l'Association rennaise des centres sociaux. L’ARCS regroupe six centres sociaux : Carrefour 18, Champs Manceaux, Cleunay, Ker-Yann, Maurepas et Ty Blosne.

Les centres sociaux accompagnent les habitantes et les habitants, et ils créent du lien. Il n’y a qu’à voir les plannings d’ateliers, d’activités ou d’événements pour comprendre qu’il y a de la vie, et ce qui la rend plus douce, dans chacun de ces lieux.

L’association a une particularité : elle laisse les usagères et usagers proposer, décider et agir. Et, parce que ce n’est pas toujours simple, qu’on peut ne pas se sentir légitime, elle favorise l’autonomie et l’émancipation.

Un monde de possibles

Les prises de parole s’enchaînent et, aux petites blagues ou attentions échangées au micro, on sent que le lien est fort entre les différents acteurs. Derrière les subventions versées à l’ARCS par la Ville de Rennes et la CAF35, il y a manifestement de nombreux échanges entre des humains investis.

Maman solo, Christelle Hervé pousse la porte du centre social Cleunay il y a quatre ans : elle veut faire garder son garçon et souffler un peu. Elle y trouve un ancrage et devient bénévole. Lorsque le directeur l’incite à devenir administratrice suppléante, elle accepte, parce que ça a du sens. Aujourd’hui, elle est coprésidente de l’ARCS.

C’est elle qui liste les trois grands objectifs définis pour les deux années à venir : le développement de l’activité petite enfance, la transformation écologique et le pouvoir d’agir des personnes des quartiers.

La convention est signée. L’assemblée sourit aux photographes et ce n’est pas forcé. Tout le monde a désormais l’assurance de continuer à intervenir sur le terrain pour un bien-vivre ensemble qui n’est pas que théorique.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’ARCS (lien externe).

Anne-Claude Jaouen