"La rue aux écoles" : plus de sécurité pour les enfants

Le projet « des rues piétonnières devant les écoles ! » a été déposé par Anatole, élève de CE2 à l'école élémentaire Les Gantelles en 2020, dans le cadre de la saison 5 du budget participatif.

Le garçon se rendait tous les jours à l’école à vélo. Cependant, il trouvait le trajet dangereux à cause des voitures garées sur le trottoir ou de celles stationnées en double file aux abords de l’établissement.

Son projet a été choisi par les Rennaises et les Rennais. Preuve, s’il en fallait, que l’idée était bonne.

Une expérimentation a été menée au printemps 2022 dans deux écoles : Les Gantelles et Joseph Lotte. Élèves, parents, enseignants et animateurs ont perçu l'amélioration, alors « La rue aux écoles » a été définitivement adoptée.

Lorsque l’école est concernée, la rue est interdite aux véhicules motorisés le matin et le mercredi midi. Elle est réservée aux piétons, aux cyclistes et trottinettes.

Des barrières mobiles sont installées par le concierge ou par des parents d’élèves de 8 h 20 à 8 h 40 tous les jours de la semaine et de 11 h 50 à 12 h 15 le mercredi midi.

Bien sûr, les riverains sont autorisés à entrer et à quitter leur domicile, mais à faible vitesse (20 km/h). Une exception est aussi prévue pour les services de secours et les personnes à mobilité réduite.

• L’objectif principal de « La rue aux écoles » est de sécuriser les abords des établissements, lors de l'entrée des classes et de la sortie le mercredi.
• Il favorise une plus grande autonomie des enfants, qui redoutent ainsi moins de se déplacer sans être accompagnés.
• La rue sans voiture offre aussi un espace public de proximité apaisé, autant pour les enfants que pour leurs parents.
• Il réduit la pollution liée à la circulation automobile (nuisances sonores, qualité de l’air) à un endroit fréquenté par de nombreux piétons.
  

Pour l’instant, cinq écoles ont adopté le dispositif : Les Gantelles, Joseph Lotte, Jules Ferry, Paul Langevin et Champion de Cicé.

Au printemps 2025, les écoles Guillevic, Jean-Moulin et Oscar-Leroux l'expérimentent.