La Janais, en route vers le futur

À Chartres-de-Bretagne, La Janais, longtemps fief exclusif de l'industrie « carbonée », emprunte une nouvelle voie. À côté de l'usine du groupe Stellantis (ex-PSA), un Pôle d'excellence industrielle, dédié aux activités « décarbonées » et engagées dans la transition écologique, émerge.

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La nouvelle C5 Aircross électrique devant le Bâtiment 78.

Droits réservés : Arnaud Loubry, Ville et Métropole

En résumé, récit d'une reconversion industrielle

  1. 1961

    Citroën implante l'une de ses plus grandes usines aux portes de Rennes, au lieu-dit La Janais.

  2. 2012

    Le marché automobile est en perte de vitesse. Lancement du Plan de sauvegarde de l'usine PSA Peugeot Citroën et de la réindustrialisation du site.

  3. 2015

    Premiers rachats de terrain par les pouvoirs publics au constructeur automobile pour sauvegarder le site et sa vocation industrielle.

  4. 2021

    Acquisition par Rennes Métropole du Bâtiment 78, ancien atelier automobile.

  5. 2025

    Inauguration du Bâtiment 78, espace de coworking au service d'une industrie décarbonnée, et lancement de la production d'un SUV électrique dans les ateliers de Stellantis.

Il était une fois La Janais

Nous sommes en juillet 1958. Un convoi de six DS noires – le vaisseau-amiral de Citroën – s’arrête devant le domicile d’Antoine Chatel, alors maire de Chartres-de-Bretagne. À bord : André Bercot, PDG de Citroën, et des collaborateurs.

Ils viennent présenter à l'élu breton un gigantesque projet : la construction d'une usine automobile sur plus de 200 hectares à La Janais, lieu-dit jusqu'ici paysan. Soit, sur un tiers de la surface de la commune du sud de Rennes. L'histoire industrielle s'écrit à compter de cette rencontre inattendue (lien externe).

Une ville au milieu des champs

Les travaux vont mobiliser quelque 2 500 ouvriers pendant deux ans, ce qui dit l’énormité de ce chantier. Trois fermes rachetées, 15 kilomètres de haies arasés et 500 000 mètres cubes de terres déplacés plus tard, l'usine Citroën pousse au milieu des champs.

Le choix du site répond à des impératifs pratiques : le terrain est relativement plat et permet de faire des économies de terrassement. De lieu-dit, La Janais devient une ville en pleine campagne, où logent des lignes de production reliées à un vaste réseau de routes et chemin de fer pour expédier les voitures dans toute l'Europe.

Direction : la modernité

Au recensement de 1954, Chartres-de-Bretagne compte tout juste un millier d’habitants et habitantes, pour l’essentiel des paysans et paysannes. C’est dire si l’implantation du fabricant d'automobiles relève d’une révolution culturelle. Nombreuses sont les personnes qui quittent l’agriculture pour venir — de soixante kilomètres à la ronde — travailler chez Citroën (lien externe).

Inauguré par le général De Gaulle

C'est la réalité d’une Bretagne qui roule vers la « modernité triomphante » indexée sur la ville, l’industrie et l’automobile. C’est ce message politique que Charles de Gaulle, président de la République, passe lorsqu’il inaugure l’usine en grande pompe, le 10 septembre 1960.

Tout roule

Un an après l’inauguration, l'usine rennaise présente à la presse sa première et légendaire voiture : l'Ami 6 (lien externe). Un million d'exemplaires sont produits en une dizaine d'années. Les feux sont au vert, Citroën ne peut pas en rester là : face à la concurrence, il faut sans cesse renouveler les modèles, produire davantage. Dès 1962, l'usine s'agrandit. En 1967, elle compte plus de 6 000 salariés et salariées. L'Ami 8 ou encore la GS, produite à 2 millions d'exemplaires, sortent des lignes de production.

L'Ami 6, une Citroën légendaire, est le premier modèle à être fabriqué à La Janais.

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Un million de voitures

De 1970 à 1973, un million de modèles sortent des ateliers Citroën bretons : les Trente Glorieuses vrombissent encore, mais plus pour très longtemps. La Janais et son usine sœur, la Barre-Thomas (lien externe), comptent 13 800 ouvriers et ouvrières. Vitrine de l'industrie rennaise à la croissance impressionnante, la marque aux chevrons fusionne en 1976 avec le concurrent sochalien Peugeot, sous le nom PSA Peugeot Citroën. Viennent alors la Visa, la BX, la Xantia, la première C5 et bien d'autres modèles… 

Ici, une infographie présentant les modèles de voiture construits à La Janais.

En 60 ans, des milliers d'ouvriers et ouvrières ont fabriqué des millions de voitures et une vingtaine de modèles en série à l'usine Citroën de La Janais.

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À plein régime

Au tournant des années 2000, l'usine se transforme pour accueillir la production des véhicules du segment moyen et haut-de-gamme du groupe, quelle qu'en soit la marque, Peugeot ou Citroën.

Ainsi, la Citroën C5 et, pour la première fois une Peugeot, la 407, sont fabriquées sur la même plateforme. Le parc industriel et logistique de la Touche Tizon, aménagé exprès aux côtés de La Janais par Rennes Métropole, accueille des équipementiers qui alimentent l'usine.

C'est d'ailleurs le lancement de la 407, en 2005, qui permet d'établir le record de véhicules produits en une année : plus de 340 000. 12 000 personnes y sont alors encore employées.

Perte de vitesse

Après ce pic de production, plans de restructuration et suppressions de postes s'enchaînent. Feu orange. Deux crises économiques, un marché de l'automobile en perte de vitesse, la concurrence étrangère… Feu rouge. En juillet 2011, La Janais, un temps troisième plus grosse usine du groupe PSA, est menacée l'année même où elle fête ses cinquante ans. Un premier plan social concerne 1 700 emplois.

La production diminue. Conçu à l'origine pour produire 400 000 voitures par an, un chiffre jamais atteint, l'outil de production est redimensionné pour 200 000 véhicules. En réalité, l'usine en produit au mieux quelque 180 000 en 2011. Les années suivantes, les chiffres sont en chute libre, pour plonger sous les 60 000 véhicules en 2016.

Le choc

Retour en juillet 2012 : le choc (lien externe). Le groupe annonce la suppression de 8 000 emplois en France, dont 1 400 à Chartres-de-Bretagne (sur les 5 500 restants, après d'autres plans sociaux). En une décennie, l'usine passe de 12 000 à 4 000 ouvriers et ouvrières. Les salariés et salariées, les habitants et habitantes du pays de Rennes ainsi que bon nombre d'entreprises régionales tremblent : on considère souvent que, d'un poste à La Janais, dépendent trois emplois dans des entreprises de sous-traitance.

Le site PSA Peugeot Citroën de La Janais

Droits réservés : Didier Gouray, Rennes Ville et Métropole

Un plan de réindustrialisation de la zone voit alors le jour (lien externe). Des bâtiments et surfaces non couvertes vont être libérés : Peugeot-Citroën réduit son emprise industrielle et ses coûts. L'occasion d'accueillir de nouvelles entreprises (lien externe) et de proposer un reclassement sur place aux employés et employées. La SNCF est la première à s'y installer avec un atelier de rénovation des rames TGV. 80 salariés et salariées de PSA y trouvent un nouvel emploi. D'autres entreprises suivront. En parallèle, la direction de PSA promet de fabriquer à La Janais un nouveau véhicule dès 2017 : la 5008.

Le technicentre SNCF de La Janais.

Droits réservés : Arnaud Loubry, Rennes Ville et Métropole

Plus tard, le groupe lancera la production de la C5 Aircross. Une bonne nouvelle pour la pérennité du site, mais qui nécessitera des concessions de la part des salariés et salariées afin d'atteindre le niveau de compétitivité exigé par le groupe. Rennes Métropole et la Région contribueront à hauteur de 10 millions d'euros aux investissements nécessaires à la production de ce modèle à partir de 2018.

Reconversion verte

En avril 2015, la Région Bretagne, avec le Département d'Ille-et-Vilaine et Rennes Métropole, acquiert 53 hectares sur des sites disséminés dans l'emprise de La Janais. Ce sont, essentiellement, d'anciens parkings, bien qu'on y trouve aussi des espaces boisés. Plus tard, d'autres terrains sont rachetés, portant la surface totale acquise par la puissance publique à 75 hectares en 2021, soit un tiers du site.

L'idée : aménager sur ces terrains une nouvelle zone d'activité pour répondre aux demandes d'implantation d'industries en recherche de grandes parcelles. Une véritable opportunité en cœur de métropole où le foncier disponible se fait rare.

L'ambition est forte. Un site sera « réservé en priorité aux activités industrielles spécialisées dans la mobilité durable et l'écoconstruction ». Les collectivités créent ainsi un « Pôle d'excellence industrielle » (P.E.I). La reconversion du site est en route.

Un ancien parking racheté par Rennes Métropole à l'usine automobile.

Droits réservés : Arnaud Loubry, Rennes Ville et Métropole

Pôle d'excellence industrielle

«  Notre ambition est de faire de La Janais un site exemplaire de l'industrie du futur, riche en emplois et pauvre en carbone. Lutter contre le réchauffement climatique n'est pas une option et le rôle de nos institutions est de tout faire pour accélérer les transitions. »

Nathalie AppéréPrésidente de Rennes Métropole

Ce pôle a pour ambition de sauver la vocation industrielle du site et de maintenir l’emploi local, tout en accompagnant la transition écologique de l'industrie. La zone, elle-même, est pensée comme résiliente : conservation des haies et boisements, optimisation des consommations d'énergie et du cycle de vie des bâtiments… Entre les acquisitions foncières réalisées et les différents aménagements, Rennes Métropole consacre 50 millions d'euros à la réalisation du P.E.I.

Une cartographie qui montre la transformation de La Janais où s'implante progressivement un Pôle d'excellence industrielle.

Cette cartographie montre la transformation de La Janais où s'implante progressivement un Pôle d'excellence industrielle.

Droits réservés : Rennes Métropole

Le P.E.I devient un lieu d’accueil pour des entreprises engagées dans la décarbonation de leurs activités, autrement dit les usines réduisant leurs émissions de dioxyde de carbone. Déjà, des entreprises en phase avec la nouvelle vocation sont sur site, à l'extérieur ou au sein du P.E.I : Eiffage (le groupe acquiert lui-même en 2019 22 hectares à La Janais et est présent via la société B3 Ecodesign, constructeur de maisons containers), Euroshelter (lien externe), Joncoux (lien externe)

Interview de Nathalie Appéré, présidente de Rennes Métropole :

Le site de La Janais est un lieu important dans l'histoire industrielle de Rennes et de la Bretagne. On se souvient des inquiétudes il y a quelques années, en 2015, quand l'avenir de l'usine Stellantis (à l'époque Citroën) était interrogé. C'est à ce moment-là, qu'avec la Métropole et la Région, on a travaillé main dans la main pour donner un avenir industriel à ce site de La Janais et pour en faire, véritablement, une vitrine de l'industrie du futur pour le mettre au service finalement d'une politique économique autant pauvre en carbone que riche en emplois. L'enjeu de la transition écologique est devant nous, on sait que les acteurs économiques sont prêts, mais qu'on a besoin de les accompagner dans leur mutation. C'est dans ce cadre-là que La Janais doit être un lieu d'accueil et de développement d'activités industrielles, orientées simultanément sur la construction durable et, bien sûr parce qu'on est à La Janais, sur les mobilités décarbonées. La Janais, demain, peut devenir une zone d'activités où l'on trouve simultanément du foncier pour que les entreprises autour de ces thématiques puissent s'installer, mais également des services avec un incubateur industriel de la recherche et du développement, pour structurer aussi ces filières pauvres en carbone. C'est toute l'ambition de La Janais, et de ce point de vue, l'annonce de Stellantis, il y a quelques jours, d'une nouvelle plateforme pour la construction d'un nouveau véhicule hybride et électrique vient conforter cette ambition. 

Les pionniers de l'industrie verte

Parmi les futurs installés au sein du P.E.I, on retrouve notamment le groupe Safran (lien externe), qui s'implante sur six hectares. Avec, à la clé, 500 emplois créés. La métropole rennaise n'avait pas connu une implantation industrielle d'une telle ampleur depuis plus de 20 ans. Le deuxième fabricant mondial d'équipement aéronautique ouvre une fonderie dédiée à la production d'aubages de turbines pour ses moteurs d'avions civils et militaires. La première pierre sera posée à l'été 2025. L'entreprise sera opérationnelle en 2027 et comprendra un atelier de réparation.

Avec ces turbines, Safran vise la réduction de consommation de carburant et les émissions de CO2 : le moteur utilisé depuis 2016 sur les avions de nouvelle génération diminue leur consommation de carburants de 15 %. Le groupe a lancé, en 2021, un programme qui vise à réduire de 20 % supplémentaires l'empreinte carbone des moteurs de la prochaine génération d'avions à l'horizon 2035. Objectif : atteindre une aviation zéro émission nette d'ici à 2050, à l'instar de l'enjeu fixé par l'Union européenne.

Perspective de l'usine Safran sur le site de La Janais.

Droits réservés : Safran

Le Bâtiment 78

Pour accueillir et accompagner les jeunes pousses industrielles dans leurs différentes phases de développement aux côtés du constructeur automobile historique, la métropole rachète en, 2021, un site de 8,5 hectares où se dresse une halle industrielle de 25 000 m². Ce « Bâtiment 78 » devient le cœur du P.E.I pour les sociétés industrielles bas-carbone (voir encadré en fin d'article).

Le Bâtiment 78, ancien atelier automobile couvert de 25 000 m², avant rénovation.

Droits réservés : Arnaud Loubry, Rennes Ville et Métropole

Territoires publics

Territoires Publics, en tant qu’aménageur pour le compte de Rennes Métropole, mène les études d'aménagement du site et est également en charge de la commercialisation de la ZAC (lien externe) (zone d'aménagement concertée) La Janais. Les travaux de réhabilitation du Bâtiment 78 sont aussi engagés par Territoires Publics.

« Le Bâtiment 78 sera demain un levier puissant au service de la transformation écologique et économique de notre industrie. Voilà plus de 10 ans maintenant que nous travaillons à bâtir cet avenir. »

Nathalie AppéréPrésidente de Rennes Métropole

Nouvelle voie

En 2021, le groupe PSA Peugeot-Citroën devient Stellantis, à la suite de sa fusion avec Fiat Chrysler Automobiles. Ainsi, l'écosystème qui émerge conforte l'ancrage rennais du fabricant d'automobiles et relance une nouvelle dynamique.

Réduction de son emprise foncière, transformation de ses process pour qu'ils soient plus économes et de sa consommation d'énergie : Stellantis, qui vise la neutralité carbone en 2038, engage aussi sa mue écologique à La Janais. Début avril 2025, l'usine inaugure une chaufferie biomasse (lien externe), permettant de réduire de 45 % sa consommation d'énergies fossiles et d'éviter l'émission de 6 650 tonnes de gaz à effet de serre chaque année (le Bâtiment 78 y est raccordé). Bientôt, 90 000 m² de panneaux solaires devraient être installés.

En juillet 2025, la production du C5 Aircross E, un SUV électrique, est lancée à Rennes (lien externe). De quoi donner de la visibilité sur le long terme au site automobile et à ses quelque 1 300 salariés et salariées.

« Après avoir relevé le défi de l'hybride, nous allons maintenant relever celui de l'électrification et de la neutralité carbone et ainsi répondre aux nouveaux enjeux de société. »

Etienne Martin-CommandeurDirecteur du site Stellantis de Rennes

Stellantis investit massivement – 152 millions d'euros – pour implanter sa nouvelle plateforme capable de produire ce nouveau SUV dans toutes les motorisations : en plus de l'électrique, il existera en versions thermique et hybride.

 Cela aussi conforte la nouvelle voie de La Janais, concrétisée par l'inauguration du Bâtiment 78, le 28 mai 2025 : « L'annonce de Stellantis d'une nouvelle plateforme de production d'un véhicule hybride et électrique confirme nos orientations, se félicite Nathalie Appéré. Cela va nous offrir de nouvelles opportunités d'implantations d'entreprises, avec Stellantis comme locomotive du site. »

Focus sur le Bâtiment 78

Industrie plus verte ? Comme Janais

Bienvenue au Bâtiment 78, « totem » de la nouvelle vocation de La Janais. Planté au beau milieu du site, cet ancien atelier automobile a été réhabilité selon les codes de la sobriété. Une partie de l'ossature métallique et les sheds de la toiture en dents de scie, commune aux bâtiments industriels de l'Ouest, sont toujours là.

Mais, la halle est désormais scindée en deux. En son centre, la tôle blanche décapée laisse place à un lumineux patio en métal, verre et bois brut. Ici, les traces du passé industriel se mêlent aux enjeux écologiques du présent.  

 « Nous accueillons des start-up qui développent des nouveaux projets industriels autour de la décarbonation », présente Delphine David, de la CCI d'Ille-et-Vilaine, directrice de SEB78, le gestionnaire du lieu. 

Labo de l'industrie durable

De jeunes pousses des secteurs du bâtiment durable, des mobilités moins polluantes, de la robotique et des nouvelles énergies sont déjà installées dans le patio. Ces dernières sont prioritaires à l'installation. Comme PackGy, qui déploie des solutions pour gérer la performance environnementale des systèmes de chauffage industriels. Ou encore, Sweetch Energy, spécialiste du développement de l'énergie osmotique à l'échelle industrielle.

Cette dernière société est un bon exemple de ce qu'il se trame au sein de la pépinière industrielle : à son arrivée, Sweetch Energy occupait de petits locaux. Maintenant, après un développement prometteur des activités, elle loue un atelier de 3 000 m².

Le 78, c'est aussi un lieu d'innovation incarné par la plateforme collaborative Excelcar, un « FabLab » industriel qui mutualise des équipements et des savoir-faire au service des industries implantées à La Janais. Excelcar est également opérateur d'un des deux seuls Campus 5G industrielle (lien externe) labellisés en France, hébergé au sein du Bâtiment 78, au service de la digitalisation des process industriels.

La plateforme d'innovation Excelcar au sein du Bâtiment 78.

Droits réservés : Arnaud Loubry, Rennes Ville et Métropole

Service sur-mesure

Avec ses bureaux, ateliers parfois mutualisés et espaces partagés, le bâtiment – sorte d'espace de coworking industriel — offre non seulement un hébergement, mais encore un accompagnement : soutien aux process industriels, assistance administrative et RH, salles de réunion, espaces de démonstration, etc.

« C'est un lieu propice pour tester, innover, développer. Nous aidons les start-up à se lancer dans leur process industriel, puis à grandir pour qu'elles s'installent à La Janais ou ailleurs », poursuit Delphine David.

Ces services proposés par le Bâtiment 78 s'adressent aux résidents et résidentes de la pépinière, ainsi qu'aux sociétés industrielles extérieures. Le bâtiment est livré en deux temps : la réhabilitation de la première moitié de la halle est achevée, la seconde le sera pour 2027.