Le Karrez, un lieu phare pour les jeunes au Blosne

Karrez, « carré » en breton, fait référence à la forme du local et... à la thématique géométrique du quartier où l'on retrouve le Quadri, le Triangle, le Polyblosne... Un nom trouvé par les jeunes : « On l’appelait le pôle ressources. On trouvait ça fade. On voulait rendre le lieu identifiable et se donner du pouvoir d’agir. »

Des canapés, une borne emploi, une bibliothèque, des salles et un bar central composent le lieu. Sans oublier les affiches des soirées thématiques et les prospectus d'informations : sur le logement, le travail, l'accès aux droits, le permis de conduire ou encore la vie du quartier.

« Ici, c'est un lieu ressources pour toutes les questions relatives aux 16-25 ans. On donne des réponses ou on les oriente vers les structures adaptées », explique Bastien, coordinateur du Karrez. « Le 4 Bis est missionné pour coordonner le lieu, qui réunit les acteurs de la jeunesse, comme We Ker, le Cercle Paul Bert, le Crabe rouge... On est au service et à l'écoute des jeunes. Ils nous font part de leurs envies et on les accompagne. »

Pas moins de 600 jeunes ont déjà poussé la porte du Karrez depuis son ouverture. « La mission We Ker draine un grand nombre de passages. On estime à 250 le nombre de jeunes du quartier accompagnés », commente Bastien. La structure attire des personnes issues du Blosne, des quartiers et associations alentour.

L’occasion de s’approprier l’espace et les outils à disposition. Pour organiser des événements, des séjours à Paris ou au Maroc, participer à des débats, réaliser un chantier citoyen par exemple. Ferdaws, 16 ans, passe une fois par semaine pour être conseillé sur son CV ou sa recherche de stage : « Ici, c’est hyper pratique. Et, puis, on se retrouve entre nous, on fait des jeux, on est chill ! » L’ambiance, c’est ce qui anime Karaca Yelda, 19 ans, qui découvre depuis peu le Karrez. Son moteur : le vivre ensemble. « On se réunit entre jeunes sur des causes importantes. Peu importe l’âge ou la culture, on rigole, on discute et on monte des projets ensemble. On cuisine, aussi. Ça change de rester à la maison ! », se réjouit-elle.

Marine Combe