S'il est de petite taille, le parc des Tanneurs n'en joue pas moins un rôle essentiel, à l'instar des nombreux autres parcs de la ville.
Récemment réaménagé, il illustre la politique menée par la ville pour s'adapter au changement climatique et améliorer les continuités écologiques.
La végétalisation de l'espace urbain et l'engagement de la collectivité à planter 30 000 arbres pendant le mandat sont également à replacer dans cette perspective.
À ce jour, 24 195 arbres ont été mis en terre, soit une augmentation de 19 % sur cinq saisons de plantations.
Ces dernières ont pu prendre différentes formes :
- La miniforêt favorise la désimperméabilisation du sol en milieu urbain (ex : square Simone Morand).
- Le verger remplit une fonction alimentaire avec ses arbres fruitiers (square Charles Dullin).
- L'agroforesterie permet l'accueil de projets agricoles (ex : La Saudrais, à la Prévalaye).
- La haie bocagère joue un rôle dans les continuités écologiques et agit contre l'érosion des sols agricoles (ex : La Prévalaye).
Les boisements consistent dans des parcelles de jeunes plants, ils favorisent les continuités écologiques et la création de zones refuges pour les espèces forestières.
Rennes s'est par ailleurs engagée par une charte à défendre la place de l'arbre en ville. À ce jour, 82 % des actions envisagées en début de mandat ont été traitées, soit 30 engagements sur 33.
La suite ? Plusieurs types d'actions seront étudiés du prochain mandat :
- Sensibilisation : construction d'une offre culturelle autour des arbres, document de sensibilisation à destination des particuliers, formation des agents, conseils aux particuliers dans la gestion de leur patrimoine arboré…
- Protection du patrimoine arboré : classement des arbres recensés au Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi).
- Domaine privé : incitation des propriétaires fonciers à planter, aide aux copropriétés et aux entreprises à planter par des incitations financières ou une assistance technique…
Jean-Baptiste Gandon