Tombées de la Nuit : chorale, skate et danse bretonne

Du Grand Huit à la prison Jacques Cartier en passant par le parc du Thabor transformé en plaine de boue, les Tombées de la Nuit multiplient les formats pour mieux varier les plaisirs.

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Des gens dansent sur une rampe de skate.

Droits réservés : Dans "Fiskal", la Cie C'hoari fait se télescoper les cultures du skate et des danses armoricaines.

© Mikhael Brun

Si les Tombées de la nuit quittent le parc Saint-Cyr où elles avaient posé leur base en 2024, c'est pour mieux réinvestir certains lieux, comme le Grand Huit. Les irréductibles pourront y profiter du village du festival, avec ses stands de restauration, ou assister à des concerts (The Stranded horse, Boubacar Cissoko, etc). L'occasion, aussi, de se rappeler que la collaboration des Tombées de la Nuit avec le collectionneur de manèges enchanteur Régis Masclet ne date pas d'hier.

Chorale géante et solo de piano

Nouveau cirque, formes inclassables, musique… Fidèle à son ADN, le fidèle s'apprête à prendre l'espace public d'assaut au gré de propositions hétéroclites ayant pour point commun une propension à embarquer le public dans des aventures artistiques originales.

À commencer par Sébastien Wojdan, qui transportera seul sa scène sur son vélo et revisitera 10 ans de spectacles de la Cie Galapiat dans les communes de la Métropole ("Les Maitres du désordre").

Corinne Ernoux et la Ko compagnie dérouleront quant à elles le "Tapis rouge" à un chœur géant de 500 personnes, dont 250 enfants, place du Parlement. Au programme, une quarantaine de chansons originales créées pour l'occasion, avec en fil rouge les droits des femmes et des enfants. Une proposition aux antipodes du solo de Melaine Dalibert, qui rejouera le célèbre "Köln concert" de Keith Jarret.

Un festival ouvert sur le monde

Si les Tombées de la nuit nous promettent d'inoubliables moments de plaisir, cela ne l'empêche pas de mettre les sujets qui fâchent sur la table : Les souffleurs commandos poétiques emmènera notamment le public dans les coulisses des usines de production de feux d'artifices avec "Combustions". Une installation ciné-documentaire qui devrait nous faire voir les belles rouges et les belles vertes à l'avenir.

Entre cirque et danse, la cie Le Jardin des délices abordera quant à elle l'urgence climatique avec "Tendre". La même compagnie ira de son invitation à la patouille avec "Gadoue" dans le parc du Thabor.

Imaginez enfin des meubles bretons servant de rampe de skate : "Fiskal", spectacle de la Cie C'hoari fait se télescoper les cultures du skate et des danses armoricaines.

Dix-neuf propositions, des concerts au Grand Huit, du nouveau cirque, de la poésie… Non, les Tombées de la nuit ne connaissent pas l'ennui !
Du mer. 2 au dim. 6 juillet, Grand Huit, Thabor et autres lieux. Toute la programmation (lien externe)