À Rennes, le soleil contribue à faire fonctionner le métro

Le potentiel surfacique des garages du métro a tout de suite été un atout, souligne Vincent Tournedouet, Responsable du Service Métro Investissements Transports (SMIT). C'est un projet dans les cartons depuis novembre 2021 qui va voir le jour sur les toits des garages du métro de Chantepie (ligne a) et La Maltière (ligne b).

Le fruit d'échanges entre Energ'iV (lien externe), filiale du Syndicat Départemental d'Énergie 35 (SDE35), Rennes Métropole et Keolis Rennes pour installer, à partir de début 2026, des panneaux photovoltaïques. La production sera consommée dans l'énergie de traction des rames des deux lignes de métro.

L'avant-projet, remis au printemps 2023, avait confirmé la faisabilité de l'opération sous réserve d'adaptation. Les structures de toits ont dû être renforcées pour accueillir les panneaux. Un impératif a été fixé rappelle Vincent Tournedouet qu'il n'y ait aucun impact sur le bon fonctionnement des infrastructures électriques du métro. 

D'après les premières études d'Energ'iV, la production générée par le site de Chantepie est estimée à 544 MWh par an, soit la consommation annuelle de 118 foyers. Du côté de la ligne b, ce sont 420 MWh par an, soit la consommation de 91 foyers. Cette production représente près de 10% de l'énergie de traction des rames du métro pour fonctionner, les 90% restants sont apportés par ENEDIS. La mise en service des panneaux photovoltaïques est prévue à l'été 2026.

Arthur BARBIER.