Selon notre nature, nous pourrions commencer cet article en enfilant nos lunettes noires et pointer les aspects négatifs de cette 14e édition d' I'M FROM RENNES : une réduction de la voilure de 50 %, avec pour conséquence un resserrement de la programmation, une diminution du nombre de groupes, sans oublier la disparition des lieux insolites à la gestion couteuse…
Exit, donc, les concerts sur l'eau, dans un jardin chinois ou sur les chantiers… "Nous cessons également de nous déployer dans la Métropole", regrette Cédric Bouchu, le programmateur du festival.
Mais nous pourrions aussi chausser nos lunettes roses et rappeler que 15 000 personnes profitent chaque année de cet événement gratuit aux propositions aussi originales qu'insolites. "Ce festival né au bout d'un comptoir est désormais parfaitement installé dans le paysage rennais. Pour une manifestation axée exclusivement sur la promotion de la musique locale, ce n'est pas rien. Quelqu'un m'a dit un jour que la tête d'affiche d' I'M FROM RENNES, c'est le festival lui-même. J'aime cette idée que l'on nous fasse une confiance totale, malgré l'absence de noms ronflants."