Un accès quasi illimité à des contenus audios sur demande. À choisir en fonction de ses intérêts et de ses préoccupations. Une accessibilité tout aussi palpable, que l'on écoute ou qu'on pratique les podcasts. Depuis plusieurs années, les propositions se multiplient et les festivals fleurissent dans les grandes villes. « Aminata Bléas Sangaré a pris contact avec moi et d'autres, avec l'idée d'en faire un à Rennes. On a imaginé un festival de podcast rennais avec l'angle féministe et intersectionnel qui nous tient à cœur », explique Suzanne Jolys, co-fondatrice. Pour elle, le podcast est « un outil puissant de vulgarisation et de lien entre les espaces. » Sans oublier un fort levier pour lutter contre les inégalités : « Sur les discriminations, je trouve que ça permet de vulgariser les concepts, de visibiliser des récits intimes et de créer des ponts entre les concepts et les vécus personnels ! »
Expérimenter la prise de parole
La volonté de Haut Parleuses : organiser une journée participative et ludique. Avec, le matin, des ateliers pour s'outiller en termes de technique et de prise de paroles, et avec, l'après-midi, des tables-rondes et rencontres pour questionner l'accès à la parole, « notamment des personnes que l'on entend le moins, soit les personnes directement concernées par des formes d'oppression. » Cette année, l'accent sera mis sur les quartiers populaires et la détention. Et enfin, une scène ouverte, en fin d'après-midi, permettant de lire un texte ou déclamer un poème préparé en atelier ou inspiré sur l'instant, avant de laisser place à une soirée festive, en compagnie de la chorale rennaise et féministe Les louves et d'un DJ set.
Retrouvez l'ensemble de la programmation sur : hautparleuses.fr (lien externe)
Marine Combe