Un parc agro-pastoral a été créé en 1994 à la Bintinais pour permettre la conservation d’animaux domestiques à faible effectif.
Si l’emblématique poule Coucou de Rennes, la chèvre des fossés, au tempérament bien trempé, ou encore le mouton d’Ouessant, le plus petit mouton du monde, sont souvent à l’honneur, l’Écomusée a su redonner une place à nombre d’espèces de bovins, ovins, porcs ou volailles.
Sans le travail réalisé par l’Écomusée, en lien avec le parc naturel régional d’Armorique, la vache armoricaine aurait peut-être disparu. « En 1995, il ne restait que 90 vaches », explique Jean-Paul Cillard, ancien zootechnicien en charge du cheptel.
Depuis trente ans, les effectifs de toutes les races ont augmenté, « en lien avec des associations, existantes, ou créées à notre initiative, et des éleveurs ». Car conserver ne suffit pas. « Pour sauvegarder une race, il faut lui trouver des débouchés. » Souvent délaissées pour cause de rendement moindre, mais offrant des produits de meilleure qualité, elles intéressent les agriculteurs qui privilégient les petites structures, la vente directe… « Toutes les races bovines ont trouvé leurs vocations, viande ou lait et dérivés. »