Les particules fines, ces poussières si petites qu’elles pénètrent l’organisme en profondeur, sont coupables de 40 000 décès prématurés par an en France (127 dans la métropole dont 74 à Rennes, selon une étude de l'École des hautes études en santé publique). L’association Air Breizh relève que le chauffage au bois individuel est responsable de 93 % des émissions du secteur résidentiel. Mais bonne nouvelle, on peut agir !
D’abord, sur le choix du matériel. Une cheminée ouverte a un rendement très faible. Comme un insert ou un poêle datant d’avant 2010, elle émet jusqu’à 50 fois plus de particules qu’un appareil plus récent, et jusqu’à 250 fois plus qu’une chaudière au bois collective !
Ensuite, sur la méthode. Utiliser du bois sec, allumer par le haut pour limiter les fumées (voir illustration), alimenter régulièrement, maîtriser le tirage, nettoyer et faire contrôler son installation…
Autant de petits gestes qui contribuent à améliorer la qualité de l’air sur la métropole.