Aujourd’hui, Raphaël prépare son projet le plus ambitieux : relier Rennes à Istanbul à vélo, au profit de l’ARTC – l’Association pour la Recherche sur les Tumeurs Cérébrales, dont il est bénévole.
L’itinéraire se dessine au fil des rencontres et des contacts établis avec des hôpitaux, des associations, des patients et des chercheurs. Une grande diagonale européenne à travers l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche, l’Italie, la Slovénie... avant d’atteindre la Turquie.
Ce projet est rendu possible grâce à plusieurs soutiens, dont un partenariat avec l’entreprise Gallian, qui accompagne Raphaël dans cette aventure en lui prêtant un vélo spécialement adapté pour ce périple de longue distance. Un appui précieux, à la fois logistique et symbolique, qui renforce la portée collective de son engagement.
Ce qui compte, ce sont les rencontres. Je vais dormir chez l’habitant, utiliser les réseaux sociaux, le couchsurfing, me laisser porter par la route.
Raphaël souhaite documenter son voyage à travers un carnet de route et des vidéos : témoignages de patients, de soignants, de chercheurs. Montrer ce que c’est que vivre avec une tumeur cérébrale, vulgariser la maladie, sensibiliser et lever des fonds pour financer la recherche.
Son message est clair : La médecine avance vite, mais les tumeurs vont plus vite encore. Il faut accélérer la recherche. Si je peux transformer cette maladie en quelque chose d’utile pour les autres, alors ce combat aura du sens.