Ces deux projets d’entreprise ont pour point commun d’avoir été accompagnés par le Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (Pépite (lien externe)). Depuis l’éclosion de la graine, il y a eu quelques étapes à franchir. Cela commence par un sésame : le Statut national étudiant entrepreneur (SNEE), obtenu en défendant son projet devant un jury.
Pour y prétendre, deux cas de figure. Le premier : être dans un cursus de formation post-bac, comme Ninon et Chloé. Celles-ci ont mené de front leur formation initiale et un master en management et administration des entreprises. « Nous avons été accompagnées tout le long du développement. Nous avons eu un bureau pendant six mois, une gratification pour notre stage de fin d’études consacré au projet, une mise en relation avec des entreprises, des séances de coaching et un mentor avec qui nous sommes toujours en lien aujourd’hui. »
La deuxième possibilité est de s’inscrire au diplôme universitaire d’étudiant entrepreneur (D2E) après avoir obtenu son master, comme Elsa : « avec aussi des ateliers de coaching, de pitch, des outils pour faire face aux difficultés. Nous étions dans une promo, ce qui permet de se motiver, s’entraider. J’ai aussi un mentor qui partage son réseau, m’aide à faire connaitre mon projet et à rechercher des subventions. » Preuve de l’engouement pour l’entrepreneuriat, le nombre de bénéficiaires du SNEE a été multiplié par 10 depuis sa création en 2014.
Maxime Hardy