Taladal et Amusée : des pépites dans les universités rennaises

Monter sa boîte pendant ses études ou juste après, c’est possible. Ninon, Chloé et Elsa le prouvent avec leurs projets respectifs, Taladal et Amusée, rendus viables grâce à l’accompagnement de Pépite, le Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat.

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Début octobre 2025, Ninon Coustillac, Chloé Mollier et Elsa Tessier se sont vu remettre le prix Pépite Bretagne, doté de 2000 €, pour leurs projets d’entreprise germés sur leurs campus respectifs. Le 20 novembre 2025, celui-ci s’est doublé d’un prix national pour Ninon et Chloé, doté de 5000 €.

Taladal et Amusée

Toutes les deux étudiantes en Master Nutrition et innovation alimentaire à l’Université de Rennes, Ninon et Chloé se sont vite rendu compte de leurs passions communes. Férues de sport, elles en sont venues à imaginer des alternatives à l’alimentation des sportifs et sportives d’endurance. « Au bout de plusieurs mois de recherche et de tests, nous avons mis au point trois recettes de barres énergétiques à base de fruits secs et de légumineuses. » Elles ont lancé la marque Taladal (lien externe), basée sur des ingrédients sains, cultivés localement, vegan, et dont la certification bio est en cours.

Étudiante en Histoire de l’art et en arts plastiques à l'Université Rennes 2, Elsa s’est posé la question de l’accessibilité à l'art en emmenant son petit frère au musée :  « Il est hyperactif, il courait partout et moi j’essayais de le canaliser. Je n’avais pas d’outils pour ça. » Après avoir mené son enquête auprès du public du musée des Beaux-arts de Rennes, Elsa développe donc son propre outil, sous forme d’un jeu de cartes : Amusée (lien externe). « Il contient des incitations pour interagir avec l’œuvre. Il n’y a aucune règle, chacun est libre de les utiliser comme elle ou il veut, seul ou à plusieurs. » De quoi mettre tout le monde sur le même piédestal, peu importe son capital culturel.

Graines de pépites

Ces deux projets d’entreprise ont pour point commun d’avoir été accompagnés par le Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (Pépite (lien externe)). Depuis l’éclosion de la graine, il y a eu quelques étapes à franchir. Cela commence par un sésame : le Statut national étudiant entrepreneur (SNEE), obtenu en défendant son projet devant un jury.

Pour y prétendre, deux cas de figure. Le premier : être dans un cursus de formation post-bac, comme Ninon et Chloé. Celles-ci ont mené de front leur formation initiale et un master en management et administration des entreprises. « Nous avons été accompagnées tout le long du développement. Nous avons eu un bureau pendant six mois, une gratification pour notre stage de fin d’études consacré au projet, une mise en relation avec des entreprises, des séances de coaching et un mentor avec qui nous sommes toujours en lien aujourd’hui. »

La deuxième possibilité est de s’inscrire au diplôme universitaire d’étudiant entrepreneur (D2E) après avoir obtenu son master, comme Elsa : « avec aussi des ateliers de coaching, de pitch, des outils pour faire face aux difficultés. Nous étions dans une promo, ce qui permet de se motiver, s’entraider. J’ai aussi un mentor qui partage son réseau, m’aide à faire connaitre mon projet et à rechercher des subventions. » Preuve de l’engouement pour l’entrepreneuriat, le nombre de bénéficiaires du SNEE a été multiplié par 10 depuis sa création en 2014.

Maxime Hardy

Vous souhaitez candidater au Statut national étudiant-entrepreneur ? Déposez votre dossier (lien externe) avant le 4 janvier 2026 pour le prochain comité d’engagement.